Chapelle de Thot - Abou Simbel - Le Temple Egyptien

Chapelle de Thot à Abou Simbel

Située à gauche du grand temple, la chapelle de Thot est composée de deux parties, la première, creusée dans le rocher, et la seconde, construite de briques à la base de ce qui devait être un pylône. On entre d’abord pas la partie construite en briques crues, qui forme une petite cour, dont le mur du fond, creusé d’une porte est décoré de deux représentations du souverain qui se font face. La première, celle de gauche, figure le roi coiffé de la couronne blanche et à droite de la couronne rouge.

Une fois passé la porte, on entre dans la petite chapelle. Le revers de la porte est orné par des représentations royales. D’emblée, on est intrigué par le mur du fond de la chapelle, représentant un disque ailé, le Béhédet, sous lequel se font face deux protocoles royaux :

"Que vive le bon dieu, fils d’Amon, né de Mout maîtresse du ciel, le maître des deux terres Ouser-Maât-Rê Setep-en-Rê, le maître des couronnes, Ramsès Meryamon."

En dessous, deux scènes se font face, où l’on voit à gauche Ramsès faisant offrande Maât à Amon comme le confirme la légende : "Faire offrande de Maât à son père". En contre partie, Amon souhaite "qu’il soit le premier des kas de tous les vivants". La scène de droite figures le souverain, faisant offrandes de vin à "Rê-Horakhty-Atoum-Khépri", qui représentent tous les quatre l’ensemble des manifestation solaires.

Sur les murs de droite et de gauche, deux scènes similaires se font faces. Elles présentent toutes deux le roi rendant hommage, par de l’encens, des offrandes, etc. , à sa propre barque, à droite, et à celle de Thot, à gauche.

A première vue, deux divinités font face au souverain derrière la barque, pourtant, un regard plus approfondi permet d’établir qu’à gauche il s’agit du souverain divinisé, désigné comme "Le maître des deux terres Ouser-Maât-Rê Setep-en-Rê, le maître des couronnes Ramsès Meryamon" et qu’à droite, sous les traits de la déesse Maât se cache de nouveau le souverain. En effet, la déesse porte le sceptre "Ouser" porte la plume de "Maât" et le disque de "Rê". Sous les traits féminins, c’est donc bien le roi qui se présente, à la fois dieu, à gauche, et déesse, à droite.

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